En 2024, plus d’un Français sur deux disait déjà subir les effets du dérèglement climatique. À défaut d’action, d’ici 2050, l’habitabilité de la quasi-totalité des villes françaises se dégradera : vagues de chaleur plus longues, inondations plus fréquentes et stress hydrique persistant.
Les élections municipales de 2026 seront décisives. C’est lors du prochain mandat que devront se mettre en place les mesures qui garantiront l’habitabilité, la désirabilité et l’accessibilité de nos villes. Les attentes sont claires : huit Français sur dix veulent des mesures d’adaptation ambitieuses et plus de 70 % se disent favorables à un renforcement des politiques environnementales.
Bonne nouvelle : en 2025, les solutions existent déjà. Infrastructures résilientes, solutions fondées sur la nature et la biodiversité, mobilités connectées, aménagements inclusifs, espaces publics créateurs de lien. Autrement dit, il faut agir maintenant, tant que tout est encore possible.
Pour y parvenir, éclairons les choix des citoyens et des élus par un débat public informé, exigeant et neutre. Les ingénieurs doivent y prendre toute leur place :
- Parce qu’ils relient la science à l’action ;
- Parce qu’ils savent éclairer la décision avec des données fiables, partagées, compréhensibles ;
- Parce qu’ils contribuent à inventer des modèles urbains alliant innovation et héritage.
Cette transition suppose que chacun puisse agir là où il est. Elle demande de mobiliser les énergies et les savoirs, de briser les silos entre métiers, territoires et niveaux de décision, et d’alimenter une dynamique commune durable.
Elle implique aussi un changement de regard : considérer la ville comme un système vivant, révéler le potentiel de transformation de l’existant et rechercher, à chaque projet, des co-bénéfices environnementaux et sociaux.
Construire des villes résilientes, ce n’est pas seulement répondre à l’urgence : c’est engager dès aujourd’hui un mouvement collectif qui permettra aux générations futures de vivre — et de prospérer.
Les ingénieurs d’Egis proposent ainsi aux élus et à toutes les parties prenantes six principes d’action pour un mandat tourné vers l’habitabilité future des territoires.



